Schwarz
SCHWARZ
Taeyang André Grandier, arrivé le 10 décembre 2016
Eyechips AliExpress, eyelashes, wig Monique, cornes par Tiffie BJD
Future custos: tatouage
Avant
Après
Prénom : Schwarz
Nom : Von Raben
Date de naissance : équivalent du 22 décembre 1485
Espèce : Démon
Origine : monde des Ombres (royaume du Nord)
Famille : Un frère jumeau, Weiss
Caractère : Distant, méprisant, facilement agressif
Particularités : Grâce à la sorcellerie de son frère, il dispose d'une force physique immense, et peut fusionner avec ce dernier. Quand il parle, il mange énormément ses mots, car il ne fait pas l'effort d'articuler. Il ne parle pas notre langue, c'est un pendentif contenant un sort qui lui permet de communiquer. Dans le monde des Ombres, c'est l'un des meilleurs soldats, et également l'homme de main de son frère.
Pouvoirs : En tant que démon, il distingue les auras, peut voler, a une force très supérieure à celle des humains (qui est encore amplifiée par la sorcellerie de Weiss), peut générer des flammes, et ne vieillit plus. Il a un tatouage-totem de corbeau.
Aime : Faire souffrir les autres, les armes blanches, sa compagne (Yano, poupée appartenant à Petit Cauchemar)
N'aime pas : Tout le monde (excepté Yano et Weiss), qu'on le juge sans chercher à la connaître, Kohjirö
Nourriture préférée : Peu importe
Boisson préférée : Les alcools forts
Couleur préférée : Rouge
Citation : "..."
Son histoire :
Passé
J'ai toujours été dans l'ombre.
Schwarz von Raben. C'est ainsi que je me nomme. Mais qui s'en soucie ? Mon frère jumeau, Weiss, a toujours été au centre de l'attention. Weiss et Schwarz. Des noms aussi insensés que le monde dans lequel nous vivons. Nous les devons à notre mère. Une femme égocentrique. Et quoi de plus égocentrique que de nommer ses enfants d'après son propre nom ? Rouge von Raben. Une des élites de notre monde, que peu regretterons. Non, rangez vos mouchoirs. Ma mère n'est pas morte. Simplement... partie. Elle a été bannie car suspectée de sorcellerie. A raison.
Mon frère et moi avons toujours subi les conséquences de cette ascendance. Depuis notre prime enfance, nous avons toujours été rejetés par les autres, nous faisant traiter de sorciers, de « méchants ». Mon frère s'en est bien sorti. Son intelligence hors du commun lui a valu la plus grande reconnaissance. Et moi ? Je frappe. Mais qui se soucie d'une force de frappe exceptionnelle, quand l'intelligence prime pour diriger un royaume ? Alors j'éxécute les ordres. Ma vie entière se résume à cela. Obéir à mon frère. Combattre. Tuer. Frapper. Toujours. Mais peu importe. Ce monde est si grotesque. Si grotesque, que je doute de mon existence. Si grotesque, que je ne me sens vivre que lorsque mes doigts touchent une autre personne, me confirmant que je suis bien réel. Alors je continue de frapper. Je continue de frapper pour exister. Je frappe ce monde ignoble.
C'était l'hiver de mes 17 ans. J'en ai aujourd'hui 532. Et pourtant. Je m'en souviens comme si c'était hier. Après cet épisode, je me suis mis à haïr ce monde, dans son ensemble.
J'étais en deuxième année de dritten [note : c'est l'équivalent du lycée]. J'avais, depuis longtemps, pris l'habitude de ne pas me faire remarquer. Je n'en tirais jamais rien de bon. Moins les gens savaient qui j'étais, mieux je me portais. Après tout, qui aurait voulu fréquenter le fils de Rouge la sorcière ?
L'après-midi se terminait, la brise était fraîche et me flétrissait les doigts. Assis sur un banc à l'écart des autres élèves, je regardais le temps passer. Mes semblables me faisaient penser à des insectes, toujours actifs, à aller partout, tout le temps, pour satisfaire la reine de la colonie -les professeurs, en l'occurance-. C'est alors que je remarquai une fourmi ne faisant pas son travail. Une fourmi assise à l'autre bout de la cour, seule sur son banc. Comme moi. Une fourmi magnifique, dont les longs cheveux rougeoyaient à la lumière du soleil s'éclipsant dans le ciel. Si j'avais dû rester dans le lexique des insectes, cette fille aurait été une libellule. Belle, gracieuse, elle n'avait en réalité rien en commun avec moi. Elle regardait les autres, le dos droit et le menton légèrement relevé. Fière. Cette fille ne se cachait pas. Elle attendait. Elle attendait la personne qui serait digne d'approcher la perfection qu'elle émanait, elle attendait quelqu'un qui la mériterait. A l'instant où mon regard se posa sur elle, j'en tombai amoureux. Que l'on peut être stupide lorsqu'on est jeune.
Pris d'une pulsion irréfléchie, je me levai, et allai m'assoir à côté d'elle.
« Toi aussi, tu préfères rester seule ?
- Oui. Ils sont tous bien trop idiots. »
Je passai les minutes les plus idylliques de mon existance. Elle me parlait, je lui parlais. Nous discutions. Puis, vint l'heure où elle me demanda mon nom.
« Et comment t'appelles-tu ?
- Schwarz... Schwarz von Raben.
- Tss... Alors c'est toi, le fils de la sorcière ? »
Et elle se leva, me toisant d'un regard aussi dégoûté que méprisant. A l'instant où elle s'éloigna, je la détestai. Et je détestai ce monde, dans son ensemble.
Présent
Schwarz est arrivé dans le monde des humains avec pour but d'assassiner Kohjirö. Cependant, cela s'avère être une tâche plus compliquée que prévu. A ce jour, il tente encore, régulièrement, d'attirer son ennemi dans ses pièges. Mais si la situation s'éternisait trop, son frère jumeau se trouverait obliger de venir en renfort... Et là, les choses se compliqueraient sévèrement pour Kohjirö.